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samedi 9 février 2013

Noir et blanc



Titre de Bernard LAVILLIERS
Date de sortie : 1986

Auteur-Compositeur : Bernard LAVILLIERS
Photographie : Steven SILVERSTEIN
Album : Voleur de feu (1986)


NOIR ET BLANC

C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Y'a du sang sur le trottoir

C'est sa voix poussière brûlée
C'est ses ongles sur le blindé
Ils l'ont battu à mort il a froid il a peur
J'entends battre son coeur

De n'importe quel pays de n'importe quelle couleur

Il vivait avec des mots
Qu'on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux

Il jouait d'la dérision
Comme d'une arme de précision
Il est sur le ciment mais ses chansons maudites
On les connaît par coeur

La musique parfois a des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs
De n'importe quel pays de n'importe quelle couleur
La musique est un cri qui vient de l'intérieur

Ça dépend des latitudes
Ça dépend d'ton attitude
C'est cent ans de solitude

Y'a du sang sur mon piano
Y'a des bottes sur mon tempo
Au-dessous du volcan je l'entends je l'entends
J'entends battre son coeur

La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur
De n'importe quel pays de n'importe quelle couleur
La musique est un cri qui vient de l'intérieur

C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble

C'est la voix de Mandela
Le tempo Docteur Fela
Écoute chanter la foule avec des mots qui roulent
Et font battre son coeur

De n'importe quel pays de n'importe quelle couleur
La musique est un cri qui vient de l'intérieur

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